Charles Morin est né le 9 septembre 1952 à Fez au Maroc et vit aujourd’hui à Montpellier dans la région Occitanie. Il est marié, père de trois enfants et grand-père de 7 petits enfants. Charles était salarié cadre d’une exploitation viticole, dans la région Occitanie. Il est aujourd’hui à la retraite.
C’est en octobre 1996, suite à une anesthésie pour une opération au ménisque que les premiers symptômes apparaissent. Il pense alors avoir été intoxiqué par le produit anesthésiant. Mais en 2004, le diagnostic tombe. Il est atteint d’une polyradiculo-névrite inflammatoire démyélinisante chronique. Derrière ce nom un peu compliqué se cache un réel handicap pour Charles. En effet, il présente de grandes difficultés pour marcher, ce qui l’oblige à se déplacer avec une canne ou bien un fauteuil roulant électrique. Il est également sujet à une grande fatigue et de nombreuses douleurs. Il entame une procédure de reconnaissance en maladie professionnelle en octobre 2016 avec l’aide de Phyto-Victimes, afin que sa pathologie soit reconnue comme liée à l’utilisation des pesticides. C’est en mars 2017 qu’il sera reconnu.
Charles a connu Phyto-Victimes grâce à la télévision et au reportage d’Elise Lucet, « Cash investigation ». Il nous a alors contacté et est venu nous rencontrer à l’assemblée générale de Lattes en 2016. C’est à ce moment-là qu’il a décidé d’adhérer à l’association.
En décembre 2017, Charles devient relais local de la région Occitanie pour Phyto-Victimes. Malgré la maladie, Charles s’implique beaucoup à l’association et répond toujours aux sollicitations. Cet été, il a rédigé un excellent article sur Phyto-Victimes qui est paru dans le courrier SNCEA (Syndicat National des Cadres d’Entreprises Agricoles) auquel il adhère. Puis tout récemment, il a répondu à une interview pour le journal « La Marseillaise » dans laquelle on retrouve son témoignage.
Aujourd’hui, Charles souhaiterait intervenir au sein des coopératives agricoles avec Phyto-Victimes afin de prévenir et d’informer les travailleurs des risques liés à l’utilisation des pesticides. Il souhaite faire connaître l’association auprès de ce public afin de sensibiliser sur le sujet.
Charles est à l’écoute de l’association et s’investit au maximum de ses possibilités, notamment grâce au soutien de Marie, sa femme. Il confie qu’il a « beaucoup d’énergie pour se battre contre ça ! ».
Si, comme Charles Morin vous souhaitez vous investir à Phyto-Victimes comme relais local, vous pouvez contacter Aline Fournet par téléphone au 06.74.78.88.27 ou bien par mail à contact@phyto-victimes.fr.